Dimanche 29 avril 2012

Etape 3: Saint Amand Montrond / à 30 km de La Souterraine (dans un bois) = 140 km - Météo:  - Moral:

Hier soir, au camping, papa a bien rencontré les deux autres pélerins (Anglais et Hollandais), et tous les quatre ont choisi de monter leur tente à l'abri du vent entre les batiments. A 6 heures, seul le Hollandais était lui aussi déjà levé, et quand papa a quitté le camping, laissant les deux autres se reposer (ils en avaient besoin), le hollandais avait un peu d'avance sur lui...

Ayant abandonné, les chemins en terre pour les routes goudronnées (la boue, se collant entre son pneu et son garde-boue, l'empêchait de rouler), il suit le tracé des autres pélerins-cyclistes, qui comme lui se rendent à Saint Jacques.

Ainsi, il a réussi à recoller au pneu du hollandais, et ils ont roulé tous les deux jusqu'à midi. Après un café pris ensemble, ils ont continué leur périple. Sous un ciel nuageux, et avec un coéquipier, les kilomètres se succèdent. Mais au pied du massif central, le hollandais s'est envolé (un hollandias volant ) et papa a choisi de faire halte pour cette nuit à "l'abri" d'un bois. Il espère le retrouver demain (à suivre...)

Le moral est un peu entamé, même s'il n'a pas rencontré la pluie aujouird'hui, le vent soufflait fort (à en décorner les vaches du Maurice m'a-t-il dit ) et les cuisses sont doulourueses ce soir. Et Paulette (c'est le nom qu'il a donné à sa remorque), lui joue des tours: c'est un poids mort en montée (pas plus de 4 km/h ), et en descente elle l'oblige à ne pas dépasser le 25 km/h ou bien c'est la gamelle!!!  (les trois autres pélerins ont optés pour des saccoches, aussi difficiles à trainer en montée ,mais beaucoup plus stables en descente). Sans compter que les "petites" galères techniques continuent de s'accumuler... Après le compteur, voilà que c'est son porte-tente (le porte-bagages) qui vient de casser. Mais rien de grave, il a déjà la solution pour le bricoler (à suivre...). Pour ça, je lui fais confiance, car son côté McGyver lui a déjà permis de "renforcer" son porte-saccoche (le porte-carte) sur le guidon. En effet, vendredi après midi, lors d'une balade en forêt, près du chalet de chasse à Fours, il a trouvé un cerf-volant dont l'ossature était en aluminium et il s'en est servi pour rigidifier son porte-carte, qui est sacrément plus pratique à lire maintenant, car beaucoup moins incliné vers l'avant.

 @ demain. 

Cyrille G